Encore une fois, la saison des marches approche, et avec elle, son lot de contradictions. À l’heure où les drapeaux arc-en-ciel flottent fièrement sur les vitrines des grandes chaînes, la colère monte dans nos milieux.
Les pratiques de soin on été dénaturées, vidées de leur radicalité. Quand elles se présentent comme fin en soi, elles ne font pas que décentraliser les luttes – elles les effacent, les remplacent. Il ne devrait pas être question ici de se féliciter de notre immobilisme, mais de confronter la place que prend notre confort – ce qu’on offre ou pas à la lutte radicale.
Au début, le fait d’être victime de doxxing n’a pas eu d’incidence concrète sur ma vie. Recevoir des menaces de violence physique et sexuelle de la part des fans de Jordan Peterson — des fans situés sur un autre continent, de l’autre côté de l’océan — n’était pas particulièrement alarmant.
La semaine passée, le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a pris la décision de restreindre le droit des femmes trans d’être incarcérées dans des prisons pour femmes.