Entre 50 000 et 70 000 personnes sont descendues dans les rues de Montréal le 29 novembre dernier pour exprimer leur colère contre le CAQ lors d’une grande manifestation syndicale.
Plus tôt cette semaine, la Presse nous a gratifiés d’un article élogieux sur une poignée de promoteurs immobiliers au grand cœur qui se proposent de construire 2500 logements pour combattre l’itinérance, supposément à leurs frais, sans faire de profit.
« L’hiver sera chaud, car la CAQ a déclaré la guerre à la société civile », annonçaient les auteurices d’une lettre ouverte publiée dans Le Devoir le 22 novembre dernier.
Parmi les différentes luttes qui traversent la société, il est évident que la question de la justice migratoire est centrale dans le contexte actuel. C’est un sujet qui mérite d’être mieux connu et mis de l’avant dans les mobilisations des communautés queers et militantes en général.
Depuis le dépôt du projet de loi C-2, présenté par Ottawa comme une mesure de « sécurité rigoureuse à la frontière », nous assistons à une offensive dangereuse contre le droit d’asile et les droits fondamentaux des migrant·es.